Article issu de l’ancien blog le:23-10-2012 par Michel Sudrie
Quand la petite reine a rendez-vous avec l’histoire
En ce week-end de fin septembre une invasion de deux roues tractées par la force humaine, écologie et crise obligent (nous n’avons ni la volonté ni les moyens d’utiliser des engins énormes crachant de la fumée noire épaisse) a fait irruption sur les côtes Normandes. Cette opération d’une grande ampleur a été baptisée Cergy Beach. Elle a été pensée et concoctée depuis bien longtemps par notre général en chef EDOUARD. Elle a failli avoir lieu l’année dernière, mais il fallait que toutes les conditions soient réunies pour qu’elle ait toutes les chances d’être une grande victoire. Cette année après plusieurs reconnaissances sur le terrain par nos éclaireurs et à la faveur d’une météo favorable l’état- major donna le signal de l’assaut « let’s go
.
Le parcours du samedi
La première partie du parcours se fit en transport de troupe jusqu’à Benouville puis de là, après une ultime mise au point de notre matériel et une photo souvenir (on ne sait jamais !) Nous voilà parti vers l’assaut, bravant les intempéries.La stratégie consistait à envoyer simultanément un bataillon par la route, on les appela » les routiers » et un autre par les champs et les bois c’était les baroudeurs qu’on nomma les « vttistes ». Si tout se passait comme prévu nous devions faire la jonction à Colleville sur mer.
J’avais été désigné baroudeur donc laissez- moi vous conter cette épopée. Toute la journée nous avons crapahuté en zig zag pour éviter et contourner l’ennemi. Notre chef de corps le général ALAIN n’avait cessé, carte d’état- major en main, de contrôler notre trajectoire, de compter ses troupes, et de modifier l’itinéraire pour réussir l’objectif de la journée : arriver à bon port (sans jeu de mots) à l’heure prévue. La journée s’est déroulée sans accrochage mais… mais nous avons failli tomber dans une embuscade, tout en bas dans un canyon en plein bois l’arrière du convoi a été stoppé net, crevaison. réparation tout en surveillant les alentours ; puis le regroupement s’est formé en haut de la colline. Au moment de repartir nouvelle crevaison, conséquence du piège qui nous avait été tendu, le chemin était bourré d’épines.
Nous avons su le soir que le bataillon de la route n’avait pas été épargné non plus, un sérieux accrochage a fait deux victimes, les valeureux combattants Michel et Monique tous les deux très courageux ont continué leur route jusqu’au bout.
Arrivée sur notre hôtel
La précision militaire a gagné, les baroudeurs
arrivaient en même temps que l’intendance et la troupe de la route peu de temps
après. Le bivouac était particulièrement soigné avec vue
imprenable sur l’objectif, la plage, et la gamelle exceptionnelle et copieuse,
tout ce qu’il fallait pour reprendre des forces.
La journée du dimanche
Nous avons inspecté un bout de plage, le sable était
collant mais pas d’ennemi en vue. Re grimpette sur la colline et là nous avons
dû éviter une série de pièges : chemins encombrés, trous énormes,
heureusement encore une fois la vigilance de nos éclaireurs nous ont évité le
pire.
Décidément nous avons encore subi une embuscade, cette
fois ci en terrain découvert : nous avons eu quatre crevaisons sur deux
cents mètres, mais encore une fois notre chef de corps ALAIN nous sauva la mise
en modifiant le parcours et nous arrivions au campement à l’heure prévue.
Nous étions accompagnés par des grands reporters
combattants qui ne manqueront pas de nous faire revivre cette épopée de notre
débarquement.
Dans l’armée tout doit être précis, aussi nous
arrimions dès notre arrivée notre matériel sur la plateforme de transport, tout
était impeccablement rangé. Dans le sens de la marge nous ne voyions qu’une
seule selle.
Nous pouvions dire « opération réussie » et pour fêter
cela l’intendance a été très généreuse en nous offrant un bon apéritif et un
excellent calva à la fin.
Le secteur ayant été passé au crible fin et enfin
sécurisé nous avons eu quartier libre toute l’après- midi et ensuite nous
embarquions à nouveau pour rejoindre notre régiment d’attache là- bas à Cergy.
Après juin 44 gravé dans toutes les mémoires … il y a maintenant
Septembre 2012
Un grand bravo et merci à notre général en chef à nos
généraux et leur aide de camp.
Une pensée à nos blessés en leur souhaitant un prompt
rétablissement.
Ps : la guerre aujourd’hui est d’une autre nature,
beaucoup plus insidieuse, sournoise et beaucoup moins localisée
En ce qui me concerne j’ai dû faire face à une attaque
…. de virus. Il a réussi à couper la liaison de la gestion des fichiers, je
pouvais lire vos mails mais impossible de voir les fichiers ni écrire.
Puisque à nouveau j’ai pu rétablir la situation j’en
profite pour partager vos sentiments très positifs sur le week-end, vous
remercier des souvenirs dont vous nous faites part.
Une grande famille : US CERGY CYCLO
Qu’est-ce que cela ?… réponse à la prochaine
assemblée, en tout cas bravo l’artiste !
quel beau weekend cela du être